2 Février 2015 : Un cadavre exquis... allongé s'il vous plait !

Publié le par Les Apéritures de Cherbourg

2 Février 2015 : Un cadavre exquis... allongé s'il vous plait !

Sur une feuille, écrire l’équivalent d’une ligne et demie d'une petite histoire. Cacher la première ligne et ne laisser ainsi qu’en guise de lecture au voisin les quelques mots de la moitié de la deuxième ligne (un peu complexe vu comme ça…). Ces quelques mots ne sont pas obligés de terminer une phrase. Puis on passe au voisin de gauche (ou droite) qui va raconter la suite de l’histoire en laissant également quelques mots lisibles et le reste retourné puis passe au voisin de gauche… Histoires étranges…

1 / Réjane avait la rage. Depuis ce matin 8h00, Réjane pestait contre Gérard / qui avait encore finit, pour changer, toute la poche de chips. / Après, faut pas s’étonner d’avoir du mal à courir. Impossible de rattraper un bus. / Et PIF ! Et PAF ! Deux gros moustiques viennent alors s’éclater contre le pare-brise. Le bus doit s’arrêter en urgence et on peut enfin y monter. /Ni une, ni deux, il enfila ses skis et sauta dedans… Il sentait une grande euphorie monter. Eh oui, l’effet du pétard /« Beuh pakistanaise » se faisait de plus en plus violent, le transportant / de part et d’autre de la barrière. Cherbourg c’est vraiment pas du gâteau, toujours les pieds dans l’eau / sale du torrent qui charrie des tonnes de / vers de terre sous la mer ; et les grandes marées aidant il était sûr que les champs s’inonderaient.

2/ La lumière allumée entourant le halo de fumée âcre, Charles de la Pétaudière, /quel merveilleux auteur, j’ai adoré tous ses livres, surtout celui où il parle de son enfance/ en France en souffrance et en / cadence, ce n’est pas moins douloureux de se faire plaquer /par une première ligne de l’équipe des All-Blacks à domicile ! / Autant en profiter pour réaménager le salon ! Pivoter le bahut et mettre buffet à l’envers !/ « Haya ! » « Haka ! » « Hou ! » ça faisait peur… / Une petite peur qui vous prend au ventre ! Il ne savait pas trop comment la gérer ! Devait il hurler ? / Devait-il se taire ? Oui, il se tût pour toujours en avalant sa capsule de cyanure.

3/ J’ai dans ma vie une terrible passion, conduire. Que cela est grisant, /émoustillant, croustillant ! Il faudrait que /tu goûtes à ces entremets, c’est du miel, c’est du/ caramel, c’est exquis ! Surtout sur un petit air de jazz, /avec un petit bol de cacahuète. Le mieux étant tout ça ensemble calé dans un fauteuil club. /C’était franchement bien confortable. L’idéal pour tout amateur de whisky au glaçon. Mais l’heure n’était pas pour déguster, /il voulait d’abord se venger ! Un gnon, c’est ça, l’autre allait déguster un bon plain dans la face. /Encore sonné du coup reçu, il promit, il l’té bitôt temps qui si laisserait plus pétchi qu’un /litchi car aux fruits de la passion j’y ajouterai un soupçon de grenadine.

4/ Quand le vent souffle, Gertrude part en voyage avec son /chat Holocauste. Il voyage en low cost c’est pratique pour/ pouvoir voyager en soute pour pas cher. On peut partir à l’autre bout du monde, pourvu qu’on n’ait pas une valise supplémentaire, sinon c’est 200 Euros de plus ! /Pour faire un cadeau à un vieil aigri ça fait mal au cul quand même mais il faut faire bonne figure /alors le mieux est encore de rajouter fond de teint sur cette peau pâle et rose sur ces lèvres/… Les lèvres il les aimait, il les regardait, il ne rêvait que d’une chose : les embrasser, mais il savait que jamais un tel baiser ne se renouvèlerait. Alors il se laissa aller, se laissant se noyer /dans l’alcool car sans, la fête est beaucoup moins folle /de jalousie, elle s’élance sur lui et lui lacère le visage…

5/ Lorsque Ronald se dirigea vers sa table de chevet, il sentit immédiatement le /chatouillement des puces, au fond de son lit, en train de lui suçouiller le sang tel /un vampire à la recherche de sa proie. Entre nous ce que je préfère c’est quand celle-ci vient de manger de l’ail /et ça pue !!! Voilà tout le monde qui se met à /sourire. Voilà tout le monde qui se met à pouffer. Voilà tout le monde qui /commence à paniquer, ça s’agite dans la foule en délire ! Les gens commencent à se pousser, à se bousculer, à se piétiner ! /C’est exactement comme passer dans la rue d’un hôtel alors qu’un boys band y séjourne /dans une honteuse luxure ! Autant se concentrer sur l’essentiel et oublier toute cette histoire qui tourne mal, vraiment mal. /Pourtant il aurait dû savoir, cette soirée avait mal commencé, il aurait dû rester couché, mais il était sortit et maintenant il allait le regretter.

6/ Il était une fois une vieille voiture qui parcourait des millions et de millions de kilomètres. / Du coup, c’était super fatiguant. Le mieux c’est d’utiliser un vélo, c’est chouette le vélo./ Un coup de pédale, puis deux, puis trois et il se trouva les fesses par terre./ Il se releva, se frotta le popotin, mais réellement, il était plus vexé qu’autre chose… /Vexé ? Même pas d’abord… Il faut se moquer de tout, ne rien prendre au sérieux : la vie/ c’est de la merde. Entre nous, je croque dedans à pleines dents, ça doit être mon côté scatophile,/ il assurait pas mal. Côté skat, il débutait seulement. /C’est pour ça qu’il ne s’arrêtait pas sur des gamelles, il fallait en passer par là, /par tous les moyens. Sinon il n’y survivrait pas. Alors sans réfléchir, il se jeta dans le vide. Si Dieu le voulait ainsi !

7/ Gambadant librement et allègrement entre bois et fourrés, il laissait sa tête nue /reposant sur un lit de cressons. Fatigué, il bailla aux corneilles, bien que les corneilles/… comment suivre les corneilles ? ça vole bien trop vile, impossible… Mais lâcher l’affaire ? ça, jamais… /Il s’en occuperait ! Il avait eu bien assez de problèmes avec les keufs la dernière fois. C’était à cause de Bébert /ce sacré gangster. Avec lui c’est toujours la der des der mais en même temps, c’est pour ça que je le préfère/ bien mûre, bien tendre, prêt à fondre /comme soleil sous la neige oui, sous la neige le soleil fond tant que l’on ne lui dit pas de/ se taire, alors il n’arrête jamais. Il piaille, il piaille, il en rajoute une couche, il surenchérit ce n’est jamais fini ! /Et pourtant il faut bien que ça le soit ! Mais après tout, peut-être est-ce pour mieux recommencer.

8/ Ah ! Le stress de ne pas savoir ! De ne pas comprendre les questions posées par le prof. /C’était assez rare qu’il sache en réalité, on peut même dire qu’il était assez bête, un benêt comme disaient les autres… /Mais il se moquait de ce qu’ils disaient… les gens… benêt ou pas benêt, il continuerait/ jusqu’à en perdre le souffle, jusqu’à ne plus avoir soif, /faim, soit soif. Et c’est alors que l’incroyable se produisit./ Pour moins de temps qu’il n’en eût fallu pour le dire, c‘est bien connu, le temps c’est /de l’argent ! Alors il ne fallait surtout pas reculer, toujours avancer, quoiqu’il arrive ! Et les conditions n’étaient pas idéales, /pas de vent, un froid de canard. Mais c’est quoi ce pays ? Quel temps de chien /qui bava tant et tant qu’il arrosa tout le monde. Les gens prirent la fuite et bientôt, il n’y eut plus personne pour poursuivre cette histoire.

Publié dans Jeux

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